Rien n’est plus vivant qu’un souvenir (Frederico Garcia Loca)
Nous sommes nombreux à avoir besoin d’un lieu de mémoire. Cette localisation précise de la « dernière adresse » de ceux qui nous ont quittés. Même si, par ailleurs, nous n’éprouvons pas forcément le besoin de nous y rendre régulièrement, nous savons que c’est là…A certains moments plus difficiles du deuil (les anniversaires, une période particulière de la vie…), nous pouvons avoir besoin de nous rendre sur la tombe, pour nous sentir plus proches de ceux qui sont partis.
Par une pierre tombale ou un monument, nous laissons une empreinte dans l’espace, un repère, un signe, qui rappelle à tous l’image de la personne qui nous a quitté.
La crémation a perturbé ce culte du souvenir par les dispersions en masse, sur les pelouses du crématorium, où l’anonymat est de mise.
Le retour des cendres de plus en plus fréquent dans les cimetières, démontre le besoin d’un endroit pour se souvenir.
Les entrepreneurs de pompes funèbres participent activement au respect de ce culte, dans des espaces réels ou virtuels dédiés aux défunts.
Par une pierre tombale ou un monument, nous laissons une empreinte dans l’espace, un repère, un signe, qui rappelle à tous l’image de la personne qui nous a quitté.
Les familles peuvent aussi reprendre et garder les cendres, et tout récemment, grâce à un changement de législation, une partie symbolique des cendres peut être conservée par les proches.
Cette partie symbolique sera placée dans une mini-urne, voire même, dans un bijou.
Ces nouveaux objets et bijoux funéraires nous rappellent de manière tendre et affective la présence, l’image et la mémoire de l’être cher.
Nombre de familles ont créé un lieu de recueillement dans le cyberespace, où hommages, biographies, photos, films donnent aux familles un espace dédié à la mémoire du défunt où chacun peut se souvenir.