Pour de nombreux patients atteints d’affections chroniques irréversibles, la transplantation d’un organe est le dernier traitement possible. Un cœur, un foie, un rein peuvent leur sauver la vie. Malheureusement, la demande d’organes est actuellement plus importante que l’offre.
De son vivant avec consentement
Certains organes peuvent être prélevés de votre vivant parce qu’ils se régénèrent vite Cette intervention médicale comporte donc des risques infimes pour le donneur en regard des bienfaits prévisibles sur la santé du receveur. Ce don n’est possible qu’avec le consentement préalable :
- du donneur s’il est âgé d’au moins 15 ans
- du conjoint du donneur ou de son cohabitant
- des parents ou du représentant légal du donneur s’il est mineur
Quand les conséquences médicales pour le donneur s’avèrent plus importantes, le prélèvement d’organes n’est réalisé que lorsque la vie du receveur est en danger.
Dans tous les cas, le médecin en charge de l’intervention médicale doit fournir au donneur les informations les plus claires sur les effets physiques, psychiques et sociaux que le prélèvement entraîne.
Après le décès : qui n’a dit mot, consent
Si vous êtes belge ou domicilié en Belgique depuis plus de 6 mois, la loi autorise le prélèvement de vos organes après votre décès sauf si :
- Vous avez explicitement exprimé votre refus de votre vivant.
- Votre famille proche (enfants, parents ou conjoint) s’y oppose.
Si vous ne voulez pas que des organes ou des tissus soient prélevés sur votre corps après votre décès, vous devez remplir un document à transmettre à votre commune.
Formulaire de consentement
Faire don ou non de vos organes ? Pour éviter que vos proches soient confrontés à ce choix douloureux après votre décès, vous pouvez rédiger au préalable un formulaire de consentement, disponible dans votre commune.
Télécharger le formulaire de consentement au don d’organes
En plus des diverses précautions qui entourent le don d’organes, il est :
- gratuit
- anonyme
- effectué dans le respect dû à votre dépouille mortelle
Une fois remise à votre commune, votre déclaration de consentement peut toujours être modifiée ultérieurement.
Si vous remplissez certains critères précis qui garantissent les chances de succès d’une greffe, le coordinateur des transplantations consultera la banque de données de votre commune après votre décès. Il vérifiera si vous y avez enregistré votre refus ou votre consentement au don d’organes.